Publié le 12 avril 2024

La surpopulation de bernaches dans nos villes n’est pas une fatalité, mais la conséquence directe d’environnements que nous avons rendus trop accueillants pour elles.

  • Le cœur du problème réside dans l’émergence de populations de bernaches « résidentes » qui ne migrent plus, suite à des programmes de réintroduction passés.
  • La solution la plus durable n’est pas l’effarouchement ponctuel, mais la modification de l’habitat pour le rendre moins attractif (végétation haute, barrières visuelles).

Recommandation : Concentrez vos efforts sur des modifications écologiques à long terme de vos terrains pour réduire leur attrait et gérer la population de manière éthique et pérenne.

L’image est familière pour tout gestionnaire de parc, de golf ou simple citoyen au Canada : des pelouses verdoyantes ponctuées non seulement de bernaches majestueuses, mais aussi de leurs innombrables fientes. Le son rauque de leurs cris a remplacé le chant des oiseaux plus discrets, et la période de nidification transforme une promenade tranquille en un parcours d’obstacles où l’on doit éviter des parents surprotecteurs. Face à cette situation, le premier réflexe est souvent de chercher des moyens de les « chasser », de les effrayer pour retrouver une certaine quiétude. On parle de klaxons, de rubans réfléchissants, de répulsifs divers, avec des succès souvent mitigés et temporaires.

Cependant, ces approches ne s’attaquent qu’aux symptômes d’un phénomène bien plus profond. Et si le problème n’était pas la bernache elle-même, mais la manière dont nous avons involontairement aménagé nos parcs, nos berges et nos terrains de golf pour en faire des paradis pour elles ? La véritable clé de la gestion de cette cohabitation forcée ne réside pas dans une lutte incessante contre l’oiseau, mais dans la compréhension de son comportement et la modification stratégique de cette « hospitalité involontaire » que nous leur offrons. Penser du point de vue de la bernache est le premier pas vers des solutions qui fonctionnent sur le long terme.

Cet article propose une approche pragmatique destinée aux gestionnaires de terrains et à tous ceux qui sont confrontés à cette surpopulation. Nous allons d’abord décortiquer pourquoi tant de bernaches ont cessé de migrer, puis analyser les comportements et les risques réels, pour enfin explorer les stratégies de gestion qui ont fait leurs preuves, en se concentrant sur les leviers écologiques plutôt que sur des solutions de fortune.

Pourquoi certaines bernaches ne migrent plus vers le sud en hiver ?

Le spectacle des bernaches s’envolant en formation en V vers des cieux plus cléments est une image d’Épinal qui correspond de moins en moins à la réalité de nombreuses régions du Canada. Le cœur du problème de nuisance actuel ne vient pas des populations migratrices traditionnelles, mais de l’établissement de populations dites « résidentes ». Comme le résume l’ornithologue Jacques Sirois, « Le problème, maintenant, c’est que les bernaches sont devenues résidentes ». Elles naissent, vivent et se reproduisent dans nos régions tempérées, sans jamais entreprendre le long périple vers le sud.

Cette situation n’est pas le fruit du hasard, mais d’une intervention humaine historique. À partir des années 1930 et jusque dans les années 1980, plusieurs programmes ont été mis en place pour réintroduire la bernache, alors moins présente, et relancer la chasse. Des individus ont été transplantés depuis certains États américains, notamment vers le sud-ouest de la Colombie-Britannique. Ces oiseaux, issus de lignées moins enclines à la migration, ont trouvé dans nos paysages agricoles et urbains un habitat idéal : de la nourriture abondante et des prédateurs quasi absents. Ils ont prospéré et formé des populations sédentaires.

Les conséquences sont exponentielles. Un exemple frappant est celui de Varennes, au Québec : alors qu’on y comptait seulement deux nids en 1990, une étude a révélé qu’on dénombrait au même endroit de 200 à 300 nids en 2020. Cette croissance explosive est le moteur de la plupart des conflits actuels, transformant un oiseau autrefois saisonnier en un voisin permanent et parfois envahissant.

Cette distinction entre populations migratrices et résidentes est donc fondamentale pour toute stratégie de gestion, car les méthodes et les objectifs ne seront pas les mêmes.

Comment réagir face à une bernache qui siffle et charge pour protéger son nid ?

La scène est classique au printemps : un promeneur s’approche un peu trop près d’une zone herbeuse et se retrouve face à une bernache qui baisse la tête, étire son cou, siffle et finit par charger. Cette agressivité, bien qu’intimidante, n’est pas un acte de méchanceté gratuite. C’est un comportement de défense territoriale extrêmement puissant, déclenché par la proximité de son nid ou de ses oisons. Pour la bernache, vous représentez une menace mortelle pour sa progéniture, et elle utilisera tous les moyens pour vous éloigner.

Bernache du Canada en posture défensive avec le cou tendu et les ailes déployées

Comme le montre cette posture typique, l’oiseau cherche à paraître le plus imposant possible. Comprendre cette motivation est la première étape pour réagir correctement. Le but n’est pas de « gagner » la confrontation, mais de désamorcer la situation en montrant que vous n’êtes pas une menace. Le gouvernement du Canada recommande plusieurs actions claires face à une bernache défensive. La meilleure stratégie est toujours le recul calme et maîtrisé. Ne tournez jamais le dos subitement pour courir, ce qui pourrait encourager une poursuite. Reculez lentement, sans contact visuel direct, jusqu’à ce que l’oiseau se calme, indiquant que vous avez quitté sa zone de sécurité.

Si une charge est inévitable et que vous êtes près d’un bâtiment, monter rapidement des escaliers est une échappatoire efficace. En règle générale, la prévention est la meilleure approche. Apprenez à repérer les zones de nidification (souvent près de l’eau, avec une bonne visibilité) et gardez vos distances, surtout au printemps. Il est aussi crucial de ne jamais nourrir les bernaches, car cela diminue leur crainte de l’homme et peut renforcer leur agressivité territoriale en les encourageant à s’installer durablement.

Enfin, si un nid est situé dans une zone de passage inévitable et pose un danger réel (près d’une entrée d’école, d’hôpital), il est conseillé de le signaler aux services municipaux, comme le 311 dans plusieurs villes, qui pourront évaluer la situation.

Chien entraîné ou laser : quelle méthode éthique fonctionne vraiment pour les éloigner ?

Quand la simple présence des bernaches devient un problème de gestion à grande échelle, des méthodes d’effarouchement plus structurées sont nécessaires. L’objectif n’est pas de nuire aux oiseaux, mais de créer une pression de prédation simulée suffisante pour les convaincre que le site n’est plus sécuritaire. Deux approches professionnelles se distinguent par leur efficacité, bien que leurs modes d’action et leurs contraintes diffèrent : le chien de berger entraîné et le laser vert.

Le chien entraîné (souvent un Border Collie) est une méthode très efficace. Comme le souligne la Ville de Montréal dans son programme de contrôle, l’idée est que « des chiens entraînés sont utilisés pour effaroucher les bernaches, sans les toucher ni les blesser, afin de les éloigner ». Le chien, sous le contrôle constant de son maître, mime le comportement d’un prédateur naturel. Il harcèle les bernaches au sol et dans l’eau, les forçant à s’envoler et à dépenser de l’énergie. Répétée régulièrement, cette action rend le site inhospitalier et pousse les bernaches à chercher un lieu plus tranquille.

Le laser vert, quant à lui, est une technologie plus récente. Utilisé à l’aube ou au crépuscule, le point lumineux du laser est perçu par les bernaches comme une menace anormale et irritante. Il perturbe leur quiétude et peut les inciter à quitter les lieux. Cependant, son efficacité peut diminuer avec le temps, les oiseaux pouvant s’y habituer. Le choix entre ces méthodes et d’autres alternatives comme les véhicules téléguidés dépend du site, du budget et de la réglementation.

Pour aider les gestionnaires à y voir plus clair, voici une comparaison des principales options d’effarouchement utilisées au Canada, basée sur les informations de programmes de gestion municipaux.

Comparaison des méthodes d’effarouchement au Canada
Méthode Efficacité Coût Permis requis
Chien entraîné Très efficace à court terme Élevé (contrat annuel) Permis municipal
Laser vert Modérée (habituation rapide) Moyen (équipement + formation) Permis SCF possible
Véhicule téléguidé Variable selon le site Faible à moyen Aucun

En fin de compte, la méthode la plus efficace est souvent une combinaison d’approches, intégrée dans un plan de gestion global qui inclut également des modifications de l’habitat.

L’erreur de laisser les enfants jouer dans l’herbe souillée par les fientes de bernaches

La nuisance la plus visible et la plus unanimement décriée causée par la surpopulation de bernaches est l’accumulation de leurs fientes. Ce n’est pas seulement un problème esthétique ou une simple salissure sur les chaussures. L’erreur fondamentale est de sous-estimer le volume produit et les risques sanitaires associés, en particulier pour les enfants. En effet, une seule bernache peut générer jusqu’à un kilogramme d’excréments par jour. Multipliez cela par une centaine d’individus sur un terrain de parc ou de sport, et le problème prend une tout autre dimension.

Ces excréments sont des vecteurs de pathogènes. Ils peuvent contenir diverses bactéries, dont E. coli et Salmonella, ainsi que des parasites. Les enfants, qui jouent au sol, portent leurs mains à leur bouche et sont plus vulnérables, sont particulièrement exposés. Une pelouse qui semble simplement « sale » peut en réalité être une surface contaminée. Le risque est encore plus grand près des plans d’eau, où les fientes peuvent être entraînées par le ruissellement et contaminer l’eau de baignade.

Un cas concret illustre bien ce danger. À Ottawa, la contamination de l’eau des plages est devenue un problème récurrent. Alors que les eaux usées étaient autrefois la source principale, les autorités ont constaté que la grande population de bernaches avait pris le relais. Une étude sur les plages de la ville a montré que les excréments s’accumulent dans les eaux de ruissellement, et que les secteurs où les niveaux d’eau sont plus bas sont plus à risque d’enregistrer un nombre élevé de bactéries E. coli. Cela a un impact direct sur la sécurité de la baignade et la santé publique.

Il est donc du ressort des gestionnaires de terrains de prendre ce risque au sérieux, non seulement par des programmes de nettoyage, mais surtout en mettant en place des stratégies pour réduire la présence des bernaches sur les sites les plus fréquentés par le public.

Problème de gazon tondu : comment la végétation haute décourage naturellement l’installation des bernaches ?

Pour comprendre pourquoi les bernaches adorent nos parcs et nos terrains de golf, il faut se mettre à leur place. Une vaste étendue de gazon fraîchement tondu représente pour elles le restaurant et le système de sécurité parfaits. D’une part, les jeunes pousses d’herbe sont tendres et nutritives, une source de nourriture idéale et facile d’accès. D’autre part, cette vue dégagée sur des centaines de mètres leur permet de repérer instantanément l’approche de tout prédateur potentiel, qu’il s’agisse d’un coyote, d’un chien non tenu en laisse ou d’un humain.

C’est ici que réside le levier d’action le plus puissant et le plus écologique pour les gestionnaires de terrain : rendre l’habitat inhospitalier en brisant ce duo « nourriture facile et sécurité maximale ». Laisser pousser la végétation, en particulier le long des berges, est la stratégie la plus efficace. Une bande de végétation haute (herbes longues, plantes vivaces, arbustes) crée une barrière visuelle. La bernache, se sentant vulnérable car incapable de voir un prédateur arriver, hésitera à s’installer. Elle préférera de loin un site avec une vue dégagée qui lui permet de paître en toute quiétude.

Remettre en état l’habitat naturel des rives, ou « renaturaliser les berges », est la solution la plus durable. Cela consiste à remplacer la pelouse par des plantes indigènes qui non seulement découragent les bernaches mais améliorent aussi la qualité de l’eau et favorisent la biodiversité. Cette approche transforme un problème de gestion en une opportunité d’amélioration écologique.

Plan d’action : Végétaliser pour décourager les bernaches

  1. Cessez la tonte fréquente : Laissez pousser la pelouse, surtout le long des plans d’eau, pour la rendre moins appétissante et créer une première barrière visuelle.
  2. Plantez stratégiquement : Remplacez activement la pelouse par des haies, des arbustes et des plantes hautes pour créer un couvert où les prédateurs pourraient se cacher.
  3. Installez des barrières physiques : Une clôture basse (environ 60 cm) ou une haie dense le long des points d’accès à l’eau peut suffire à bloquer leur passage.
  4. Renaturalisez les rives : Engagez un projet de restauration des berges en utilisant des plantes indigènes pour recréer un habitat naturel moins accueillant.
  5. Utilisez des « dissuasifs » naturels : Selon le biologiste Jean-François Gobeil, même le simple fait de laisser les aiguilles de pins au sol peut dissuader ces oiseaux de s’y poser.

Ces modifications, bien qu’elles demandent un investissement initial, réduisent considérablement le besoin d’effarouchement actif et offrent des bénéfices écologiques bien au-delà de la seule gestion des bernaches.

L’erreur de se fier uniquement à la couleur au lieu de la silhouette et du comportement

Dans le domaine de l’observation de la faune, et particulièrement des oiseaux, une erreur fréquente pour le novice est de se concentrer exclusivement sur la couleur du plumage pour l’identification. Or, la couleur est un critère souvent trompeur. Elle peut varier considérablement en fonction de la lumière, de l’ombre, de l’âge de l’oiseau ou même de la saison. Se fier à une « tache rouge » ou à un « reflet bleu » peut mener à de nombreuses erreurs d’identification, surtout à distance.

Pour des oiseaux de grande taille comme la bernache du Canada, les critères les plus fiables sont la silhouette générale, le comportement et le cri. La silhouette de la bernache, avec son long cou noir caractéristique, sa tête noire et sa « jugulaire » blanche distinctive, est reconnaissable entre toutes, même en contre-jour où les couleurs sont impossibles à distinguer. Sa posture, qu’elle soit en train de brouter l’herbe la tête en bas ou de nager sur l’eau, est également très typique.

Le comportement en vol est un autre indice majeur. La formation en « V » est iconique, mais même un individu seul a un vol puissant, direct, avec des battements d’ailes amples et réguliers, très différent du vol plus erratique d’un grand héron ou du vol rapide et plongeant d’un cormoran. Enfin, le cri rauque et sonore est un marqueur auditif infaillible. Apprendre à reconnaître ces éléments structurels est beaucoup plus efficace que de chercher des nuances de brun ou de gris sur le corps. C’est en combinant ces indices — silhouette, posture, vol, cri — que l’on parvient à une identification certaine en toutes circonstances.

Cette approche holistique permet non seulement d’éviter les erreurs, mais aussi d’approfondir sa compréhension du comportement et de l’écologie de chaque espèce.

Grillage enfoui : comment protéger vos poules urbaines contre ce creuseur expert ?

L’élevage de poules en milieu urbain ou périurbain est une activité de plus en plus populaire, mais elle vient avec une responsabilité cruciale : la protection contre les prédateurs. Si les menaces aériennes comme les faucons sont une préoccupation, le danger le plus persistant vient souvent du sol. Des prédateurs comme le renard, le raton laveur ou la moufette sont des « creuseurs experts » capables de déjouer une clôture standard en passant simplement par-dessous.

La solution la plus robuste et la plus durable contre ces intrus est l’installation d’un grillage enfoui, souvent appelé « jupe » ou « tablier » de protection. Le principe est simple : il s’agit d’empêcher le prédateur de pouvoir creuser au pied de la clôture. Pour cela, on utilise un grillage métallique robuste à mailles fines (souvent appelé « hardware cloth » ou treillis soudé), idéalement de 1/2 pouce ou moins pour bloquer même les plus petits animaux.

L’installation se fait en deux étapes clés. Premièrement, une tranchée d’environ 20 à 30 centimètres de profondeur est creusée tout le long du périmètre extérieur de l’enclos ou du poulailler. Deuxièmement, le grillage est fixé à la base de la clôture verticale, puis plié à 90 degrés pour former un « L ». Cette partie horizontale du « L » est déposée au fond de la tranchée, s’étendant vers l’extérieur sur une largeur de 30 à 50 centimètres. Une fois le grillage en place, la tranchée est simplement rebouchée avec de la terre. Lorsqu’un prédateur tentera de creuser au pied de la clôture, il se heurtera à cette barrière métallique souterraine et abandonnera rapidement.

C’est un investissement en temps et en matériel qui assure la tranquillité d’esprit et prévient des pertes qui peuvent être aussi coûteuses que décourageantes pour l’éleveur amateur.

À retenir

  • Le problème des bernaches en milieu urbain provient principalement des populations « résidentes » qui ne migrent plus, un héritage des programmes de réintroduction passés.
  • La solution la plus efficace et durable n’est pas l’effarouchement, mais la modification de l’habitat : réduire les surfaces de gazon tondu et augmenter la végétation haute pour éliminer leur sentiment de sécurité.
  • Les risques sanitaires liés à l’accumulation de fientes sont réels et documentés (contamination bactérienne de type E. coli), justifiant une gestion proactive des populations dans les zones publiques.

Musique et party : comment gérer les campeurs turbulents sans gâcher l’ambiance familiale ?

La gestion d’un terrain de camping implique de trouver un équilibre délicat entre la liberté des uns et la quiétude des autres. L’un des défis les plus courants est la gestion des campeurs bruyants, dont la musique forte ou les rassemblements festifs peuvent rapidement perturber l’ambiance familiale et le repos des autres usagers. Gérer cette situation demande du tact, de la fermeté et, surtout, un protocole clair.

La première ligne de défense est la prévention et la communication. Les règles concernant le bruit et les heures de couvre-feu (généralement de 23h à 7h) doivent être affichées clairement à l’entrée, sur le site web, et remises à chaque campeur lors de son enregistrement. Des rappels réguliers par le personnel lors de leurs tournées peuvent également avoir un effet préventif. Cela établit des attentes claires et donne un cadre légitime pour intervenir si nécessaire.

Lorsqu’une plainte est reçue ou qu’un bruit excessif est constaté, l’intervention doit être graduelle. La première approche doit être non-confrontationnelle. Un membre du personnel s’approche du groupe, les salue cordialement, et leur rappelle poliment les règles de couvre-feu. Souvent, les campeurs ne réalisent pas à quel point le son porte la nuit et cette simple intervention suffit. Il est crucial de documenter chaque intervention : heure, emplacement, nature du bruit, et résultat de l’avertissement. Cette documentation sera essentielle si la situation dégénère.

Si le bruit persiste après un premier avertissement, une deuxième intervention plus ferme est nécessaire, expliquant que la prochaine étape sera l’expulsion. Si cela ne suffit toujours pas, le protocole doit prévoir l’application stricte du règlement, ce qui peut inclure l’expulsion du camping, potentiellement avec l’assistance des services de sécurité ou de la police locale si les campeurs deviennent hostiles. Cette fermeté, appliquée de manière juste et cohérente, envoie un message clair à tous les campeurs et protège l’environnement paisible que la majorité recherche.

Pour préserver l’intégrité et la réputation de votre établissement, l’étape suivante consiste à formaliser ce protocole d’intervention et à former l’ensemble du personnel à son application calme et professionnelle.

Rédigé par Marc-André Lemieux, Biologiste de la faune certifié et spécialiste des grands mammifères nord-américains avec 18 ans d'expérience terrain au Québec. Titulaire d'une maîtrise en gestion de la faune, il collabore régulièrement avec les parcs nationaux pour le suivi des populations d'ours et d'orignaux.